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Le général.

Oui, oui, j’arrangerai cela. »

« Le père Robillard demande à parler à madame, dit un domestique en ouvrant la porte.

Le général.

Il vit encore, ce bon Robillard ? Je serais bien aise de le voir.

Madame d’Orvillet.

Veux-tu que je le fasse venir ici ? Il nous dira ce qu’il a à nous demander.

Le général.

Très bien. Faites-le monter, Flavien. »

Le domestique sortit et revint peu d’instants après, amenant le père Robillard.

Le général, lui serrant la main.

Eh ! vous voilà, mon vieux ! Et me voilà encore une fois dans le pays ! Je suis bien aise de vous voir. Et comment cela va-t-il ?

Père Robillard.

Vous me faites bien de l’honneur, monsieur le comte. Pas mal pour le moment. Vous avez bonne mine, monsieur le comte, ça me fait plaisir.

Madame d’Orvillet.

Et qu’avez-vous à me dire, mon bon père Robillard ?

Père Robillard.

Je venais demander à madame la comtesse si elle voulait bien nous faire l’honneur de venir assister à la noce de ma petite-fille Amanda.

Le général.

Ah ! vous la mariez donc ? Et à qui ?