Page:Ségur - Diloy le chemineau, Hachette, 1895.djvu/105

Cette page a été validée par deux contributeurs.


IX

Invitation de Robillard


À peine avait-il fini, que Mme d’Orvillet, avertie de l’arrivée de son frère, entra chez lui et se jeta à son cou.

Madame d’Orvillet.

Quel bonheur de t’avoir enfin ici, mon ami, et pour longtemps, j’espère.

Le général.

Oui, ma bonne sœur, pour un mois au moins.

Madame d’Orvillet.

Un mois ? Tu veux dire deux ou trois.

Le général.

Comme tu voudras ; nous avons le temps d’y penser. »

Après quelques questions et observations, Mme d’Orvillet demanda à son frère :