m’amusent et qu’elles fassent les affaires de ma poupée.
Scène VI
Venez, entrez, mes pauvres sœurs ! Ne craignez plus. Ne suis-je pas avec vous ?
Blanche ! Laurence ! Quel bonheur ! Pierre vous a ouvert la porte ? Maman est méchante de vous avoir enfermées. Je veux que vous restiez ici, toujours avec moi, pour m’amuser et me faire des robes pour ma poupée.
Non, mademoiselle ; Blanche et Laurence vont venir avec moi ; vous avez été trop méchante pour elles ; vous les avez rendues trop malheureuses.
Ce n’est pas moi ! c’est maman !
Parce que vous alliez vous plaindre et faire des mensonges à votre maman.
Blanche, Laurence ! Gizelle a raison ; c’est moi qui suis coupable envers vous ; c’est moi qui vous demande pardon. Que ma pauvre Gizelle ne soit pas punie des fautes que j’ai commises ! Accordez-lui ce qu’elle de-