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enlever les taches, du moins en partie ; c’est encore tout humide.

Gertrude.

Je ne crois pas, mais on peut toujours essayer. Donne-moi ce cavalier que tu tiens ; la croupe et le cou du cheval sont tout sales. Je vais frotter avec mon mouchoir.

Francine.

Et moi, je vais tâcher de nettoyer l’éléphant qui a sa tour pleine d’éclaboussures. (Elles frottent les pièces, et, après quelques instants, elles entendent du bruit ; elles remettent précipitamment les pièces dans la boîte, qu’elles referment au moment où M. et Mme de Ramière entrent au salon.)


Scène V

Gertrude, Francine, M. et Mme de Ramière.


Madame de Ramière.

Vous êtes seules ici, mes enfants ? Où sont donc vos cousins et Léonce ?

Gertrude, embarrassée.

Je ne sais pas, maman ; nous les attendons ici.

M. de Ramière, l’examinant.

Pourquoi n’avez-vous pas été chez Gudule ?

Francine.

Nous y avons été, papa ; mais elle était fatiguée et nous sommes venues ici ; Gudule nous avait dit que nous y trouverions Léonce avec mes cousins ; je