Page:Ségur - Comédies et proverbes.djvu/340

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Léonce.

Oh ! non, monsieur ! Ne prenez pas cette peine ; c’est inutile.

M. de Ramière.

Très bien ! Au revoir, mes enfants. (Bas à sa femme.) Je vais de suite chez ses parents leur raconter cette aventure extraordinaire.

Madame de Ramière, bas.

J’y vais avec vous, mon cher ami ; tout ce que dit ce Léonce me fait l’effet d’être une invention d’un bout à l’autre. (Ils sortent.)


Scène XV

Gertrude, Francine, Gudule, Hector, Achille, Léonce.


(Ils restent tous quelque temps sans parler, Léonce a l’air embarrassé.)

Hector.

Léonce, tu es un affreux menteur !

Léonce.

Mais je t’assure… que c’est vrai…

Hector.

Vrai que tu es un menteur. Je le sais.

Léonce.

Mais non ! Ce que j’ai dit… ce que j’ai raconté…

Achille.

Tais-toi ! Avec nous, du moins, ne mens pas.

Gertrude.

Nous allons bientôt savoir si tu as dit vrai, car