tourner avec facilité.) Comment donc ne peux-tu pas le soulever ?
Ah ! monsieur Valentin, ce n’est pas malin ! Vous êtes un homme, vous, dans toute votre force !
Et toi ?
Et moi ? Pardi ! il est clair que je n’ai pas la force d’un homme ! Pensez donc que j’ai treize ans !
Et pourquoi, si tu n’as pas la force d’un homme pour soulever un poids, veux-tu avoir la force d’un homme pour avaler un poison qui tue bien des hommes plus forts que moi ? Vois-tu, mon ami, chaque chose en son temps ! Le travail dur et difficile ne convient pas à ton âge… ni le tabac non plus.
Quand donc pourrons-nous fumer ?
Si tu m’en crois, tu ne fumeras jamais. Le fumeur dépense son argent, perd son temps, ruine sa santé, et, pis que ça, fait de mauvaises connaissances… À présent, au travail ! Et vous, à l’école ! (Les enfants sortent.)
Scène III
Eh bien, tu n’es pas venu nous voir, comme tu le