tites des défauts qu’elles n’avaient jamais eus auparavant.
Sûrement ; elles mentaient pour éviter les punitions, elles se révoltaient contre des mesures trop sévères ; elle se querellaient, elles se fâchaient, elles désobéissaient. Mais comme je le disais à madame, sa présence et sa tendresse maternelle feront tout rentrer dans l’ordre ; Berthe et Alice redeviendront semblables à Mathilde et à Clémence.
Oui, oui mademoiselle ; nous étions plus heureuses quand nous étions bonnes, et, à présent que maman est avec nous, elle n’aura plus rien à nous reprocher.
Scène X
Ces dames sont servies. (Il présente une lettre à Mme d’Ulsac.)
De qui est la lettre, Guillaume ?
De Mme d’Embrun.
Comment, de Mme d’Embrun ? Est-ce qu’elle ne déjeune pas avec nous ? Est-elle malade ?