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à ma poupée. (Elle prend les vêtements non achevés, et veut les mettre à sa poupée ; elle se pique le doigt avec l’aiguille restée dans le corsage et se met à crier.)

Blanche et Laurence, se réveillant en sursaut.

Qu’est-ce que c’est ? Qui est-ce qui crie ? C’est toi Gizelle ? Qu’as tu ?

Gizelle, tapant Blanche.

Méchante ! vilaine ! tu m’as piquée ! Tu m’as fait mal ! J’ai du sang !

Blanche.

Comment du sang ? Pourquoi ?

Gizelle, pleurant.

Parce que tu m’as piquée, méchante !

Blanche.

Moi ? je t’ai piquée ? Je ne t’ai pas touchée seulement !

Gizelle.

Si ! tu m’as piquée ! j’ai du sang !

Laurence.

Mais ce n’est pas Blanche ni moi qui t’avons piquée. C’est toi-même.

Gizelle.

Tu es une menteuse ! et je vais le dire à maman.

Blanche.

Parce que tu espères nous faire gronder !

Gizelle.

Oui, et tant mieux ! Je serai très contente !

Laurence.

C’est méchant ce que tu dis là, Gizelle. Et pour la peine tu n’auras pas ta poupée.

Gizelle, criant.

Je veux ma poupée. (Elle cherche à la prendre.)