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Hilaire.

Mais je n’ai pas remarqué ce que vous dites, monsieur. Il me semble que je ne casse déjà pas tant.

Théodore.

Pourtant Sidonie apporte sans cesse à maman des choses cassées par toi. Et c’est pourquoi je dis qu’elle ne t’aime pas. (Hilaire paraît étonné ; il ne répond pas.)

Caroline.

Théodore, sens-tu une odeur de café ? (Elle aspire fortement.) Et de malaga aussi ! Comme ça sent bon ! Je vais voir ce que c’est.

Hilaire.

Non, mam’selle, n’y allez pas ; c’est peut-être du café qui passe.

Caroline.

Je vais aller voir le café qui passe et en goûter un peu. (Caroline sort, sent de quel côté vient l’odeur, et se dirige vers l’escalier qui monte chez Sidonie.)


Scène XIII

Théodore, Hilaire.


Théodore.

Hilaire, sais-tu une chose ? C’est que maman est mécontente de toi.

Hilaire, tristement.

Pourquoi, monsieur ? Dites-le-moi, pour que je puisse la contenter à l’avenir.