Moi connais pas.
Ah ! je vois ce que c’est. Vous voyez que Georges et M. Dormère n’aiment pas Geneviève ?
Moi a dit : Connais pas.
Il me fait peur avec ses yeux étincelants. Connais pas. Connais pas. Je comprends ce que cela veut dire : Connais pas. — Voyons, mon excellent ami, ne vous fâchez pas : moi j’aime beaucoup petite Maîtresse ; ainsi il faut aimer moi aussi, mon bon Rame, et pas faire des yeux terribles à moi mam’selle Primerose.
Vous, mam’selle ? Vous, Rose ?
Oui, mon cher Rame ; je suis mam’selle comme Geneviève ; et pas Rose, mais Primerose. Et j’aime beaucoup ma petite cousine Geneviève ; n’oubliez pas cela. »
Rame jeta un regard interrogateur sur Pélagie et sur Geneviève. Mlle Primerose se mit à le questionner sur une foule de choses. Geneviève finit par s’ennuyer de cette longue conversation et bâilla. Aussitôt Rame s’approcha d’elle et lui prit la main en disant :
« Petite Maîtresse ennuyée. Rame plus parler.
Tiens ! il n’est guère poli ce fidèle serviteur. —