Oui, Monsieur. Lisez cette lettre de votre cousine Primerose. » Il lui donne la lettre.
Vous ne croyez pas, je pense, aux sottises que vous raconte Mlle Primerose ?
Vous niez ce dont elle vous accuse ?
Complètement ; sa lettre est absurde.
Nierez-vous aussi la vôtre ? »
Il lui présente la copie de sa lettre.
Georges la prit, visiblement troublé ; il se remit pourtant en la lisant et la rendit avec calme.
C’est une lettre forgée, mon père ; ce n’est ni mon écriture ni ma signature.
Mais j’ai l’original entre les mains, Monsieur, j’en ai fait tirer une copie.
Pourquoi cette précaution, Monsieur ?
Parce que j’ai craint, Monsieur, que vous ou Monsieur votre père vous ne la détruisiez pour enlever à votre malheureuse cousine la seule preuve qu’elle pût produire de votre culpabilité.
Quelle admirable prévoyance dans une jeune personne soi-disant mourante.