moi qui lui porte son premier coup d’assommoir. »
Elle raconta son expédition en revenant chez elle et la promesse du tuteur de leur donner la réponse ce soir même.
« Et vous autres, ajouta-t-elle, vous n’avez pas bougé depuis mon départ ; vous êtes restés là comme des paresseux, à ne rien faire.
Nous avons causé, chère mademoiselle.
Causé pendant deux heures ?
Oui, chère cousine, nous avions beaucoup de choses à décider, à arranger…
Ah ! Geneviève, Geneviève, moi qui t’ai si bien élevée à ne jamais perdre ton temps, à ne pas rester inoccupée, tu vas devenir une paresseuse, une bavarde.
Ne grondez pas, chère mademoiselle, nous sommes encore dans une position si agitante, si incertaine.
Incertaine ? Allons donc ; tu sais bien qu’avec moi les questions ne restent jamais incertaines, qu’elles sont vite et nettement tranchées. Tu es inquiet, n’est-ce pas, pauvre enfant ? Tu crains que je ne donne Geneviève à Louis ou à ce coquin de