il est très bon, et Hélène aussi est très bonne.
Alors accepterais-tu la proposition de Mme de Saint-Aimar ?
D’épouser Louis ? Certainement non.
Pourquoi cela, puisque tu l’aimes beaucoup ?
Je l’aime comme un ami que je vois avec plaisir, mais je ne l’aimerais pas du tout comme mari.
Tu dis pourtant qu’il est très bon.
Certainement il est bon ; mais je ne suis pas obligée d’épouser tous ceux qui sont bons.
Mais Louis n’est pas tout le monde ; il est, comme Jacques, ton ami d’enfance.
Comme Jacques ! Oh ! ma cousine ! comment pouvez-vous comparer ? Comme Jacques ! Ce n’est pas du tout la même chose.
Je ne vois pas grande différence ; il est d’une bonne famille comme Jacques, joli garçon comme Jacques, très bon, avec une fortune supérieure à celle de Jacques, t’aimant beaucoup comme Jacques.
Tout cela est possible, mais je ne l’aime pas,