mante, très riche ; ce serait un excellent mariage pour Louis.
Il faut que ces choses viennent toutes seules, Cornélie ; je sais que depuis leur enfance tu entretiens ce projet. Et un autre aussi pour Hélène et Georges ; mais si tu pousses à la roue, tu feras manquer les deux.
Qui t’a dit que j’y songe depuis longtemps et que j’y pousse maladroitement ? C’est une pensée qui m’est venue en retrouvant Geneviève si charmante.
Ta, ta, ta, je te connais et je t’ai devinée depuis des années.
Et au lieu d’y aider, tu vas contrarier mon projet ?
Je ne contrarierai rien du tout, ma chère ; Louis est un charmant jeune homme, et je serais très heureuse de lui voir épouser Geneviève. Mais d’autres ont aussi des projets, et ceux-là, par exemple, je n’y aiderai pas, au contraire.
Qui donc ? Est-ce que quelqu’un se présente ?
Personne ne se présente encore, mais on prépare l’affaire.
Qui donc et avec qui ? Pense donc que je suis ta