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couleurs de Georges ; et celles de dessous, qui étaient bien sèches, reparurent aussi belles qu’auparavant.

Rame témoigna sa joie en se jetant aux genoux de Mlle Primerose et en lui baisant les pieds. Geneviève était enchantée du bonheur de Rame et embrassait Mlle Primerose en la remerciant mille fois.

« À présent, dit Mlle Primerose, je vais me laver les mains ; j’irai ensuite raconter à M. Dormère l’abominable méchanceté de son cher Georges, et nous verrons s’il osera la lui pardonner. »

Geneviève, cette fois, ne demanda pas grâce pour son cousin ; elle avait été indignée du chagrin qu’il avait causé au pauvre Rame, et elle-même trouvait que Georges méritait une punition sévère.