Oui, on le peut ; et la preuve c’est que ton cousin Jacques n’est jamais puni.
Comment le savez-vous ?
Je le vois à sa figure, à son air gentil et aimable. Et toi tu as la physionomie d’un voyou.
Ha ! ha ! ha ! Est-elle drôle la grosse cousine ! Si vous voyiez votre figure, vous ririez de vous-même.
Mais comme, au lieu de la mienne, je vois la tienne, j’aurais plutôt envie de pleurer que de rire.
Je suis donc bien laid ?
Aussi laid et désagréable que ton cousin est charmant.
Salue donc, Jacques ; tu n’entends pas les compliments que te fait ma cousine ?
J’entends des choses qui me font de la peine pour toi. Tu dois du respect à Mlle Primerose et tu es grossier comme si tu étais un garçon mal élevé.
Vas-tu me faire la morale, toi ? tu n’es pas encore un des Pères.