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sa cousine Primerose ; elle l’ennuyait quelquefois par son bavardage, mais toutes ses matinées et ses après-midi étaient prises par les leçons qu’elle donnait à Geneviève et par ses propres occupations, de sorte qu’il ne la voyait guère qu’aux heures des repas et le soir.

Elle égayait le salon par sa gaieté et le sans-gêne qui ne l’abandonnait jamais. Elle riait même en se fâchant ; on la voyait généralement avec plaisir ; et pour elle-même la vie qu’elle menait était fort agréable.