prendrai l’histoire, la géographie, le dessin, la musique, tout ce que tu ne sais pas.
Oh ! que je serai contente, ma bonne cousine ! J’ai tant envie d’apprendre et je ne sais rien. »
Mlle Primerose acheva de s’installer et prépara les objets nécessaires pour les leçons que Geneviève demandait à commencer dès le lendemain.
Mlle Primerose passa la première soirée à parler à M. Dormère de son désir de donner quelque instruction à Geneviève, mais il lui fallait, disait-elle, la permission de son cousin, qui la lui donna avec empressement.
Vous voulez donc bien, mon cousin, que je lui apprenne l’histoire, dont elle ne sait pas le premier mot ?
Sans doute, ma cousine ; cela va sans dire.
Vous comprenez, mon cousin, que l’histoire est une étude nécessaire pour une petite fille. Personne n’en a soufflé mot à cette enfant. Si je n’étais pas là pour la lui apprendre, elle serait ignorante comme une cruche. Il faudra aussi que je lui apprenne le calcul ; elle ne sait seulement pas que deux et deux font quatre, la pauvre enfant. Vous permettez, mon cousin, n’est-ce pas ?
Oui, oui, trois fois oui, ma cousine ; tout ce que vous voudrez : le chinois si vous voulez.