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et ne bougeait pas, attendant sa permission.

M. Dormère.

Va, ma fille, va chercher ton chapeau pour accompagner ta cousine et revenir avec elle. Dis à ta bonne de préparer l’appartement de Mlle Primerose. »

Geneviève monta chez sa bonne.

Geneviève.

Ma bonne, mon oncle te fait dire de préparer un appartement pour ma cousine Primerose.

Pélagie.

Mlle Primerose ! Pourquoi cela ? est-ce qu’elle est malade ?

Geneviève.

Non, ma bonne ; c’est pour passer quinze jours ici avec sa femme de chambre.

Pélagie.

En voilà une idée ! Elle va nous faire des cancans, des histoires à n’en plus finir.

Geneviève.

Veux-tu me donner mon chapeau, ma bonne ? Il faut que j’accompagne Mlle Primerose à Saint-Aimar pour aller chercher sa malle et sa femme de chambre.

Pélagie.

Tiens, ma pauvre Geneviève, voici ton chapeau ; prends garde aux questions de Mlle Primerose ; réponds-y le moins possible ; tu sais comme elle est bavarde, elle fait des affaires d’un rien et répète tout à sa manière.

Geneviève.

Oui, ma bonne, sois tranquille : je ne lui parlerai de rien et surtout pas de Georges. »