« Il est inutile que tu y ailles ; Georges doit sortir demain ; on sort par extraordinaire à six heures du matin ; je vais coucher ce soir à Paris ; je serai au collège demain à six heures ; nous irons déjeuner au café du chemin de fer et nous prendrons le train de sept heures ; nous serons ici vers neuf heures. J’amènerai aussi ton cousin Jacques, qui n’a personne pour le faire sortir.
Que je suis contente, mon oncle, de revoir Georges et Jacques ! Me permettez-vous d’engager Louis et Hélène à déjeuner ?
Certainement ; cela fera grand plaisir à Georges. »
Geneviève courut chez sa bonne pour lui annoncer cette heureuse nouvelle.
Allons vite, ma bonne, engager Louis et Hélène à venir passer la journée de demain avec nous.
Je ne demande pas mieux, ma chère petite ; je vais prévenir Rame pour qu’il nous accompagne. Il faut nous dépêcher, il est tard. »
Dix minutes après, ils partaient tous les trois pour le château de Saint-Aimar.
À moitié chemin Geneviève s’arrêta essoufflée. Elle se jeta au pied d’un arbre pour se reposer.
Petite Maîtresse fatiguée ? moi porter ; petite Maîtresse pas lourde.