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contents, que vous travaillerez bien, que vous serez bien sage.

Georges.

Oui, oui, Père ; vous verrez, vous verrez. Où faut-il que j’aille ?

Le Père.

Quand vous aurez dit adieu à monsieur votre père, je vous mènerai au P. de Lanoix, qui vous mettra au courant.

Georges.

Je voudrais être auprès de mon cousin Jacques.

Le père.

Ah ! Jacques est votre cousin ! Je vous en félicite, car c’est un de nos meilleurs élèves.

M. Dormère.

Je vois, mon révérend Père, que je puis m’en aller sans causer de peine à mon fils. Adieu, Georges ; adieu, mon ami. Je viendrai te voir dimanche prochain. »

M. Dormère embrassa son fils plusieurs fois.

Georges, froidement.

Adieu, papa, au revoir ; soyez tranquille, je suis très content. »

Et il se retourna vers le Père pour s’en aller. M. Dormère soupira, salua le Père.

Le Père.

Vous n’accompagnez pas votre père jusqu’à la porte, Georges ?

Georges.

C’est que je voudrais bien rejoindre mes camarades.