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la jeune fille.

Au fond de tous les noirs foyers
Devenus de fraîches corbeilles ;
Avec le salon large et beau,
La banquette où l’on s’assied lasse,
Et le lustre qui dans la glace
Reluit comme un soleil dans l’eau.


Dans ces fêtes, je suis l’idole,
Tous ils me dressent un autel ;
Ils ont des paroles de miel :
C’est un charme à me rendre folle.
L’un me dit : « Comme à vos côtés
La fête se métamorphose !
C’est à vous, fée en robe rose,
Qu’on doit les salons enchantés. »