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le voyageur.



Mais c’est trop m’engourdir à rester sous mon toit !
Marchez, mes pieds, marchez, touchez chaque rivage ;
Vous, mes yeux, regardez, pendant mon long voyage,
Tout ce que l’œil du soleil voit !
Terre, allons, montre-leur chaque pan de ta robe ;
Respirez, mes poumons, les airs de tous les cieux ;
Toi, ma vaste pensée, à mon retour, je veux
Que tu rapportes tout le globe !