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paris.

Ou qu’un poëte chante, on oublie, on admire…
Un chant couvre parfois bien des cris de martyre,
Et quelques grains d’encens parfument bien de l’air.


La France te nomma sa maîtresse et sa dame,
Ma ville de magie ; allons, fais pour tes sœurs
Voler sous tous les cieux tes rubans et tes fleurs !
Impose-leur tes rois et tes modes de femme ;
Fais remplir leur corbeille, et garnir leur écrin ;
Fais-leur jaillir les lois de tes cuves d’airain :
La France est un grand corps, mais toi seule en es l’âme !



Bonjour, la ville aux cent couleurs ;
Souveraine toute-puissante ;
Bonjour, la noble et la charmante,