Page:Ségalas - Les Oiseaux de passage, 1837.djvu/215

Cette page a été validée par deux contributeurs.
213
exilé.

Oh ! pour eux quelques branches frêles
Pour s’y poser et soupirer,
Un ciel pour déployer leurs ailes,
Puis un peu d’air pour respirer !


Vous, poëtes à la voix douce,
Oiseaux d’autres pays que nous,
Songez que dans leurs nids de mousse
Ils savaient chanter comme vous.
Ils ont des forêts étrangères,
Un autre accent, mais si touchant !
Mais ils n’en sont pas moins vos frères
Par les ailes et par le chant !


le chœur.

Ô mère de Jésus, Vierge sainte et bénie,
Rends-nous à nos lacs bleus de la Lithuanie !