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exilé.
Oh ! pour eux quelques branches frêles
Pour s’y poser et soupirer,
Un ciel pour déployer leurs ailes,
Puis un peu d’air pour respirer !
Vous, poëtes à la voix douce,
Oiseaux d’autres pays que nous,
Songez que dans leurs nids de mousse
Ils savaient chanter comme vous.
Ils ont des forêts étrangères,
Un autre accent, mais si touchant !
Mais ils n’en sont pas moins vos frères
Par les ailes et par le chant !
le chœur.
Ô mère de Jésus, Vierge sainte et bénie,
Rends-nous à nos lacs bleus de la Lithuanie !