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exilé.

Je vois ses palatins, son sénat à leur tête,
Ses rois dans leurs châteaux saxons.
Sur notre sable fin, nos folles jeunes filles,
Qui s’en vont voltigeant comme des papillons,
Dansent la Mazurek, sa valse, ses quadrilles,
Et tournent dans ses tourbillons.


le chœur.

Pourquoi flétrir leur joie ? À ton autel de pierre
Ont-elles un Dimanche oublié leur prière,
Marché sur le chemin du ciel en chancelant ?
Qu’avaient-elles donc fait, les pauvres jeunes femmes,
Vierge sainte ? leurs fronts étaient purs, et leurs âmes
Blanches comme ton voile blanc.