Page:Ségalas - Les Oiseaux de passage, 1837.djvu/205

Cette page a été validée par deux contributeurs.
203
la petite anna.

Mais elle soupirait près du trône divin,
Et se disait tout bas, en courant chancelante
Sur l’arc-en-ciel, ou bien sur la comète ardente :
Si ma mère était là pour me tenir la main !


Avec un doux regard, une sainte parole,
Jésus lui mit au front la céleste auréole ;
Les brillans séraphins volèrent l’embrasser :
Triste, elle les suivit dans l’éther, dans les sphères,
Et dit, en s’endormant sur les vapeurs légères :
Si ma mère était là pour venir me bercer !