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le brigand espagnol.

Je vous méprise tous, hommes faibles, sans âme,
Cavaliers et seigneurs, au stylet pur encor,
À la peau lisse et fine, à la taille de femme,
Qui laissez votre bonne lame
Se rouiller dans son fourreau d’or.


Doux joueurs de guitare, aux frais habits de fête,
Je vous apprendrais, moi, comme un franc montagnard
Tient un mousquet, comment un postillon s’arrête,
Comme on fait tomber une tête,
Et comme on dérouille un poignard.



Avec son grand bras de squelette,
La potence, au chanvre mouvant,