Page:Ségalas - Les Oiseaux de passage, 1837.djvu/172

Cette page a été validée par deux contributeurs.
170
le brigand espagnol.

Et dans mes caisses souterraines
J’ai tous les visages de rois.


Aussitôt qu’un voyageur passe,
Si son bagage est trop pesant,
En chef de bandits complaisant,
Poliment je l’en débarrasse.
Je fais peur aux femmes la nuit ;
Jésus ! j’en vois pâlir plus d’une,
Lorsque, par un beau clair de lune,
Ma bonne espingole reluit.



Mes gentils amoureux, donneurs de sérénades,
Suivez vos señoras dans le spectacle, au bal,