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une mère



L’enfant obéissant, comme elle,
En mourant s’envole dans l’air ;
Mais il tombe, s’il est rebelle,
Chez les hommes noirs de l’enfer.
Là, d’un ton sévère on commande ;
Si l’enfant joue, on le punit ;
Sa leçon est, dit-on, si grande
Que jamais il ne la finit.


Tu frémis, n’est-ce pas ? prends garde !
Sois bien sage, car c’est affreux.
Obéis-moi, Dieu te regarde ;
Les saints et les vierges des cieux,
Sous un nuage qui les voile,
Quand tu pleures, viennent te voir ;