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une mère

De purs esprits, de jolis anges,
Tout petits enfans comme toi.


Mais eux, du moins, ils sont dociles,
On obéit au paradis ;
Leurs jeux sont choisis et tranquilles :
Si jamais des larmes, des cris,
Troublaient la divine demeure,
Parmi les grands saints on dirait :
« Chassez-nous cet enfant qui pleure ! »
Et le bon Dieu se fâcherait.


Tu sais bien ta petite amie ?
Elle est, comme eux, près du Seigneur.