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le sauvage.



Nous adorons la lune et l’étoile brillante ;
Nous n’avons que des dieux de lumière et de feux.
Nous leur parlons au bois, près de l’oiseau qui chante,
Et sous les palmistes ombreux.
Le blanc voulut ici faire un temple de pierre,
Mais nous avons brisé son temple et son autel.
Nous, sous des murs voûtés enfermer la prière
Qui ne peut plus voler au ciel !



Il s’en va, l’homme à la peau blanche ;
Oh ! qu’il parte ! à lui la cité,
À moi mes bois de liberté,
Mon enfant, mon hamac qui penche,
Et ma compagne au teint si beau,
Au pagne fin, au doux visage !