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le sauvage.
Sans entourage d’or ; son cadre est un rivage
De montagnes et de forêts.
Là-bas, une pendule, où l’aiguille s’avance,
Marque instant par instant chaque jour qui s’enfuit ;
Ici, nous mesurons largement l’existence
Par le matin et par la nuit.
Tout le luxe mesquin de sa riche demeure,
Je le méprise, moi. Voici, dans ce ciel bleu,
Notre pendule à nous, ce beau soleil, où l’heure
Se lit sur un cadran de feu !
Dans un sombre caveau, dans un tombeau superbe,
Sous des pierres, il dit qu’ils font sceller leurs morts ;