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les morts.

De la poussière d’homme ; et je crus, en tremblant,
Lire le mot néant écrit sur tous les crânes.


J’entendis une voix atroce dans mon cœur,
La voix qui fait pâlir, la voix qui dit malheur :
C’était la voix du doute. Et, les yeux vers la terre,
J’écoutais ; je sentais de longs frissons d’effroi,
J’étais épouvantée, et mon corps était froid,
Comme les corps du cimetière.