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ses mains : les cuisses de la fillette se serrèrent nerveusement et, la respiration plus rapide, le teint animé, elle se cambra sous cette sensation nouvelle, cherchant maintenant, comme malgré elle, à se dérober et à ramener ses jupes sur ses jambes. Mais la bonne continuait obstinément ses rapides caresses ; elle sentit une volupté encore inconnue l’envahir toute et, enfin vaincue, elle s’abandonna entre les bras de la jeune femme, écartant d’elle-même inconsciemment les cuisses et s’offrant toute. Germaine releva alors les jupes sur sa poitrine et regarda avidement ce ravissant corps d’enfant, ce petit ventre poli et blanc, où ne se voyait pas encore l’ombre de poils, et où le sillage des veines bleues se montrait sous la peau, et cette petite fente si mignonne, maintenant toute rouge.

Enfin, n’y tenant plus, elle se précipita comme une folle sur le sexe de la petite fille, le baisant, le prenant goulûment entre ses lèvres pour le sucer. Il s’en dégageait une légère odeur très particulière, très excitante. Le petit clitoris se montrait gonflé entre les lèvres, elle s’y acharna, le titillant, le léchant fortement de toute la longueur de la langue. L’enfant se tordit sous l’étreinte luxurieuse, lui serra la tête entre ses cuisses et se cambra en arrière, les poings serrés, le corps raidi, le souffle