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la fascinait et la grisait ; son désir de palper cette chair si blanche et veloutée, de caresser cette mignonne fente rose et affriolante était intense ; la tentation était trop forte, elle sentait qu’elle allait jouer son va-tout. Elle chatouilla les jambes et les cuisses de l’enfant, comme d’habitude, pour se donner une contenance, puis tout à coup, vaincue, elle porta la main sur les parties sexuelles et l’y laissa sans bouger. Marguerite, intriguée au plus haut point de ce qu’allait faire sa bonne, resta renversée sur le lit, le cœur lui battant fort ; elle sentait les doigts tremblants de sa bonne se maintenir sur sa fente, à laquelle ils faisaient de timides caresses. Un instant se passa qui lui parut un siècle. Germaine observait la fillette. L’enfant ne disait toujours rien, ne cherchant pas à se défendre, et semblant autoriser, par son attitude passive, les entreprises de la femme de chambre. Celle-ci reprit courage et commença à la caresser plus vivement, et très excitée, perdant toute prudence et voulant en avoir le cœur net, glissa son doigt dans la fente et gagna le petit bouton raidi qu’elle se mit à caresser. Marguerite se laissa faire comme hypnotisée, semblant ne pas se douter de ce qu’on faisait sur elle. Germaine la branla alors plus activement et sentit bientôt le petit corps se trémousser entre