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ruisselante, lui demandant de se retourner alors que, toute nue, elle ne voulait se montrer que de dos, par pudeur ; qu’elle la faisait asseoir pour lui mettre ses bas et ses bottines avant même de lui avoir passé sa chemise ou son pantalon, entr’ouvrant constamment le peignoir comme par mégarde ; ou encore, quand elle la faisait aller à la balançoire, elle tenait toujours les yeux fixés sur ses dessous, lorsque la volée la ramenait au-dessus de sa bonne. Ces faits, qui n’avaient point alors attiré son attention, prenaient maintenant une signification précise par leur réunion. Elle finit par comprendre et se sentit rougir, un peu honteuse ; ses idées avaient toujours été si loin de cela ! Elle éprouva un sentiment très intense et indéfinissable. Ce n’était pas de la contrariété, non certes, cette découverte ne la fâchait pas ; c’était plutôt de l’étonnement et de la curiosité. Quel plaisir pouvait-on trouver à regarder cela ou même à le toucher ? On en était bien avancé ! Et elle trouvait sa bonne bien sotte.

Pourtant elle se sentit très émue et, après avoir hésité, elle s’assit sur un tabouret, devant une bougie, releva sa jupe et ses jupons et regarda longuement, par la fente de son pantalon, ses parties sexuelles reflétées dans une glace qu’elle tenait à