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partie extérieure des cuisses, puis à la partie intérieure. Poussant enfin plus haut, elle atteignait la ceinture, pinçant le ventre, les hanches, les aines ; sa main effleurait parfois rapidement la partie intime, mais jamais elle n’avait osé s’y arrêter. La petite se tordait en riant, les jupes relevées par ses soubresauts.

Un soir, Marguerite s’aperçut que la figure de sa bonne était fort rouge et qu’elle regardait avidement sous ses jupes. En outre, ce même jour, Germaine, tout en ne chatouillant que les cuisses, avait effleuré plus souvent que de coutume et même avec une fréquence peu naturelle les parties sexuelles que sa main avait frôlées directement par la fente du pantalon.

Quand sa bonne fut partie, Marguerite demeura toute songeuse de cette brusque découverte. Trop innocente pour comprendre tout d’abord, elle se tortura l’esprit pour connaître la cause de l’émotion de Germaine ; mais les faits se présentaient maintenant à elle et l’éclairaient. Elle se rappelait que sa bonne, au sortir du bain, l’essuyait plus qu’il n’était nécessaire, à travers le peignoir, entre les cuisses et le bas-ventre, ce qui l’avait souvent embarrassée ; qu’elle tardait toujours à lui mettre le peignoir, après lui avoir retiré sa chemise