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il est vrai, elle ne déshabillait point la fillette qui était en état de le faire elle-même, mais elle avait l’habitude de défaire la longue série de boutons de ses chaussures. Pour cela, Marguerite s’asseyait sur le bord de son petit lit, tandis que la bonne, accroupie à ses pieds, se livrait à cette opération. Or, il arrivait souvent que la petite fille se renversait sur le dos en riant et retirait ses pieds des mains de Germaine. Dans ce jeu, sa robe courte se relevait, et Germaine, dont les yeux étaient juste à la hauteur du lit, plongeait en plein dans les dessous de Marguerite. Elle suivait, depuis les genoux jusqu’aux hanches, les cuisses charnues de la petite fille, enfermées dans le pantalon blanc, serré aux genoux par un poignet de dentelle, le tissu fin et un peu collant laissant transparaître la couleur rosée de la peau. Elle coulait son regard luxurieux entre les cuisses de l’enfant, cherchant l’endroit mystérieux et intime du sexe, et se grisant des chauds effluves et des senteurs féminines se dégageant de ces dessous. Parfois la fillette avait un pantalon fermé ; mais le charme n’en était pas moins puissant pour elle, la tension du linge collé à la chair dessinant rigoureusement les formes charmantes de l’enfant, les cuisses charnues, le ventre ; mais, habituellement, elle avait un pantalon