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personne attachée à son service. Mais quel moyen de résister à un désir intense qui vous suit comme une ombre sans trêve ni repos ! Le cœur n’y est pour rien, après tout, se dit-il, ce n’est qu’un simple désir des sens que la satisfaction aura vite apaisé.

N’y tenant plus, il se rendit un soir dans la chambre de Germaine qui se disposait à se coucher et la trouva dévêtue ; la chemise seule lui restait, mais les épaulettes avaient glissé et les seins fermes et roses de la jeune femme se dressaient sans entraves. Il resta un moment indécis sur le seuil, à la fois pris d’admiration pour ce corps gracieux presque nu, et saisi de sa propre audace. Vivement Germaine s’était reculée, toute rouge de surprise ; elle voulut se revêtir, mais Claude ne lui en laissa pas le temps. Sortant enfin de son hésitation, il ferma la porte au verrou derrière lui et s’élança sur la jeune femme qu’il prit à pleins bras, l’embrassant sur la bouche, dans le cou, sur les seins ravissants qu’il dégagea de force des mains qui les protégeaient, tandis que sa main lascive s’égarait entre les cuisses de Germaine, palpant à travers le frêle tissu les charmes intimes de la jeune femme, sentant sous ses doigts le froissement des poils et le contact doux et chaud de parties sexuelles.

Germaine, toute surprise de cette agression subite