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Germaine ferma les yeux ; on entendit sa respiration haleter.

Claude voyait le membre énorme entrer et sortir avec un mouvement de va-et-vient. D’abord immobile, Germaine remuait maintenant les cuisses et frissonnait de tout son corps. Sa poitrine se soulevait d’une manière précipitée et elle serrait les poings. Sa vulve agrandie par l’effort enserrait étroitement la verge de son amant, et cette compression énorme des organes sexuels avait révolutionné tout son être. Une sensation extraordinaire, une jouissance inouïe qu’elle n’avait jamais ressentie auparavant, l’avait envahie ; on eût dit que l’on avait coulé du feu dans ses veines. Elle poussait des cris, tant son plaisir était extrême.

— Va, Jean, mon amour ! Plus vite ! oh que c’est bon ! va. Oh ! je jouis, je jou… is ! Oh ! je sens ! tu m’inondes ! tu…

Et elle se collait au corps de son amant, l’entourant de ses bras, l’enserrant entre ses cuisses nerveuses qu’elle croisait sur son dos, tandis que celui-ci lançait dans le fond de sa vulve sa semence bouillonnante en poussant aussi les exclamations de la plus complète volupté. Ils restèrent ainsi un bon moment rivés l’un à l’autre, savourant lentement et en silence le délicieux plaisir ressenti. Enfin, Jean,