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rament exigeant de la belle fille ne devaient pas tarder à prendre le dessus.

Le premier qui en bénéficia fut un jeune domestique du château, campagnard admirablement découplé, qui attira vite l’attention et l’admiration de la jeune femme. Claude les surprit un jour qu’il rôdait dans les dépendances. Entendant du bruit dans le hangar où était entassée la provision de foin, il put approcher sans se laisser voir et se trouva en présence d’un spectacle qui l’émotionna vivement. Germaine et le cocher Jean étaient aux prises, mais les raffinements de la passion n’avaient rien à y voir, c’était l’accouplement du mâle et de la femelle dans sa brutalité sauvage, et aussi dans sa force superbe. Germaine, entraînée irrésistiblement par cette virilité si éloignée des mièvreries parisiennes, avait suivi Jean, mais elle se défendait maintenant et, bien qu’elle en mourût d’envie, ne voulait pas se donner tout de suite, sans lutte, ainsi qu’une fille. Elle comptait sans son terrible partenaire. Jean surexcité par cette résistance de la jeune femme, la prit à pleins bras et la coucha presque brutalement sur le foin sans tenir compte de ses protestations. Dédaignant les trésors de son corsage bien rempli, il lui releva jusqu’à la taille, robe, jupon et chemise et lui écarta les cuisses pour se repaître de son sexe.