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à ses pieds, et enleva le mouchoir qui couvrait sa figure. Puis posant ses lèvres sur les siennes, elle fit passer dans un long, bien long baiser, toute sa compassion et tout son amour, tandis qu’elle sentait les larmes de son ami couler lentement sur ses propres joues, car Claude pleurait toujours, mais c’était de joie maintenant.

Et la jeune fille redressant coquettement sa tête ravissante, la recula un peu pour contempler son ami, le regardant longuement dans les yeux, lui envoyant un regard adorable où Claude put lire une infinie tendresse et le pardon de ses torts. Ils échangèrent de tendres baisers et de douces paroles et rentrèrent au château en se prenant amoureusement la taille comme avant.