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cessa de se défendre. Alors Claude prit à pleine main les parties sexuelles de la jeune fille et les caressa ardemment, faisant mouvoir son doigt dans la petite fente et branlant vivement le clitoris qu’il sentit volumineux et tout raidi. Mais cela ne suffisait pas à sa rage de possession de ce corps délicieux : il écarta les cuisses des deux mains et colla avidement sa bouche sur la bouche intime de la jeune fille. Il eut une sensation de chaleur ; une légère odeur caractéristique, point désagréable, s’en dégageait et cette petite fente était toute mouillée. Il se disposait à faire éprouver à Claire, avec sa langue, le spasme de l’amour, lorsqu’on entendit le marquis fermer sa porte à clef. Aussitôt Claire, faisant un violent effort, parvint à se dégager et, repoussant durement Claude, sauta du lit. Puis, sans prononcer un seul mot, elle le prit par le bras et le fit sortir de sa chambre où elle s’enferma.

Huit jours durant ils furent brouillés. Claire ne lui parla plus, affectant de ne pas le voir et, à table même, de ne pas s’apercevoir de sa présence. Puis elle ne sortit plus seule, passant des après-midi entiers auprès de sa mère.

Claude était désespéré, il croyait la rupture définitive, et comme il aimait de toute son âme, il marchait comme las, la tête baissée. La marquise