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gagnée à leur cause. C’est ce qui arriva en effet. Elle accepta les caresses de son amie Thérèse, les lui rendit à son tour, eut d’autres amies et se prêta comme elles aux lubriques plaisirs des garçons. Ces derniers eurent vite fait de la déflorer malgré son jeune âge, les doigts aidant au besoin à l’insuffisance de virilité.

À quinze ans, Germaine entra comme plieuse dans la grande imprimerie de la rue de Rome et devint, comme ses compagnes, la maîtresse d’un typographe.

Son amant, très expert au joli jeu d’amour, compléta son éducation sous ce rapport. Elle apprit tout, et tout lui plut, car son tempérament l’y prédisposait. Elle prit un égal plaisir à offrir à son ami sa merveilleuse grotte d’amour sertie d’une épaisse touffe de poils longs et frisés ou sa mignonne rosette blottie entre deux fesses d’une beauté troublante. Sa bouche adorable, aux lèvres sensuelles, sut par d’expertes caresses données partout et surtout au sceptre d’amour, procurer toutes les gammes de la volupté. Ses reins flexibles se prêtèrent admirablement à toute l’acrobatie amoureuse ; et pourtant il lui arriva parfois de regretter les intimes caresses des fillettes de son âge. Son amant, malgré tout son savoir, n’arrivait