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et toujours davantage ses reins se cambraient et ses petites cuisses serraient à l’étouffer la blonde tête de Thérèse qui, ayant l’habitude de ce jeu, et reconnaissant l’approche du spasme final, oubliait sa propre jouissance pour lécher avec ardeur la fillette, se bornant maintenant au clitoris. Garçons et petites filles, très excités, se rapprochèrent haletants, pour surprendre la jouissance de leur petite victime. Germaine, arrivée au spasme final, s’allongea soudain sur le dos, tandis qu’une exclamation de jouissance sortait de sa gorge, que ses poings se serraient fébrilement ; et un peu de liquide chaud et limpide jaillit de sa petite fente et mouilla Thérèse au visage avant qu’elle ait eu le temps de se retirer. Elle-même arriva à ce moment au dernier spasme de la volupté et s’abattit sur l’herbe.

Tous, garçons et fillettes, poussèrent des hurrahs, enchantés de leur succès, et surexcités par cet affriolant spectacle, se livrèrent les uns sur les autres à d’intimes caresses, leur jeu habituel. Ils se montrèrent bons pour la pauvrette qui, toute honteuse, cachait sa figure dans ses mains. Ils la relevèrent, la consolèrent de leur mieux de sa mésaventure et lui promirent qu’à l’avenir elle ne serait plus inquiétée. Ils savaient, les espiègles, que Germaine qui venait de connaître le plaisir, était