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et ses cuisses étaient ébranlées par un mouvement nerveux. Alors tous se rapprochèrent, avides, de l’opératrice : « Elle va jouir ! Elle va jouir !… » Hardi, Thérèse, il faut que tu la fasses jouir ! Celle-ci ne demandait pas mieux que de mener à bien sa gentille besogne.

Pendant ce temps, deux gamins, très allumés, s’étaient amusés à relever les jupes de l’opératrice, qui affecta de ne pas s’en apercevoir ; et tandis que l’un ayant passé par derrière sa main entre les cuisses, avait réussi à faire pénétrer son doigt dans le petit trou enfoui entre les fesses et un autre dans le vagin (Thérèse étant déflorée depuis longtemps par ce moyen), les agitait tous les deux, l’autre gamin, la main passée sous le ventre, la branlait avec passion, et c’était maintenant au tour de Thérèse de serrer les cuisses convulsivement et de commencer à jouir.

Cependant, comme les gamins l’avaient déjà remarqué, et malgré le dépit que lui provoquait cette agression subite, Germaine avec sa nature chaude de brune, comprimée jusque-là, semblait en effet, vaincue par un plaisir tout nouveau pour elle, devoir approcher de la jouissance suprême. Sa figure était très rouge et sa respiration haletante et saccadée ; des sons confus sortaient de sa gorge