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À la fin, quelques gamins mécontents, mais surtout allumés par cette résistance si nouvelle pour eux, complotèrent d’obtenir par la force ce qu’elle leur avait refusé jusque-là. On était en octobre, et le jour était tombé plus vite à cause d’un ciel chargé de nuages. Sous prétexte de jeu, on emmena la petite dans un coin à l’écart. Un des garçonnets s’était dévoué à surveiller les alentours, il fit le signe convenu.

Alors les autres saisirent ensemble Germaine, la couchèrent sur le gazon. La gamine se débattit vaillamment, mordant l’un, envoyant des coups de pied aux autres, suppliant les jeunes garçons de la laisser ; mais la lutte était inégale, elle fut bientôt réduite à l’impuissance. Couchée sur le dos, deux d’entre eux lui tenaient les bras, d’autres les jambes ; alors, les yeux avides de curiosité, les gamins lui relevèrent sa robe et son jupon au-dessus de la ceinture ; mais comme ils étaient gênés par le petit pantalon blanc qui ne permettait pas à tout le monde de voir, une des fillettes présentes qui était du complot vint en défaire les boutons et le lui enlever en le tirant par-dessus les bottines. Tout en maintenant les jupes très relevées sur la poitrine, on lui écarta largement les jambes, et tous, gamins et gamines, purent repaître leur