Page:Séduction, jeunes amours, 1935.djvu/35

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
27

rapprochés. Ils disaient cette langue dorée des amoureux, si douce, semblable à une musique céleste, se promettant de s’aimer toujours. Claude avait une main négligemment étendue sur le corps de son amie ; en pressant par hasard, il sentit distinctement, au travers de l’étoffe légère la partie inférieure de son ventre, à la réunion des cuisses. Aussitôt tout son sang lui reflua au cœur. Il se rappela la décision prise par lui le matin, de ne rien risquer pour ne pas tout perdre. Mais il était abasourdi de son bonheur. Ce qu’on lui avait accordé avait mis ses sens dans un état d’agitation extrême ; il était comme fou et la perception si nette de ces charmes intimes, entrevus le matin, acheva de le griser.

En même temps qu’il détournait l’attention de Claire par ses baisers, il releva le bas de sa robe et bien doucement glissa sa main entre les jambes. Il arriva aux genoux, sentit le bas du pantalon, continua à monter entre les cuisses, cherchant la fente du linge intime qu’il trouva. Puis, comme affolé, il abandonna toute prudence et d’un seul coup atteignit le bas du ventre et prit à pleine main les parties sexuelles de la gentille enfant. Il sentit dans le haut le frottement des petits poils blonds. Les deux lèvres amoureuses firent sur sa