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s’asseyant sur le gazon qui en tapissait le bord, se mit en devoir de remettre ses chaussures.

Elle sortit d’abord un mouchoir avec lequel elle essuya minutieusement ses petits pieds aux ongles roses et ses jambes où les gouttelettes d’eau éclairées par le soleil semblaient autant de perles fines, et passa ses bas noirs retenus au-dessus du genou par des jarretières noires qu’elle boucla, puis elle chaussa ses bottines.

Cette dernière opération était la plus difficile. N’ayant point de crochet pour les boutonner, elle avait peine à y arriver avec les doigts. Elle ramena son pied sous elle et, le buste penché, la tête touchant presque le genou, essaya d’y parvenir avec une épingle à cheveux ; comme elle avait les jupes relevées au-dessus des genoux et les jambes écartées, ce mouvement mit en pleine lumière ses dessous les plus intimes.

Claude, rouge d’émotion, retenant avec peine sa respiration, dévora ce spectacle des yeux. Le corps de la fillette était protégé par son pantalon, mais ce dernier voile de la pudeur, d’un tissu très fin, laissait transparaître la couleur rosée de la peau, et très étroit, presque collant, et tendu d’ailleurs par la position de Claire, moulait exactement le corps qu’il avait pour mission de voiler.